Entre la fin du taf

et le début des vacances

Depuis que je me suis mis dans l’idée, par nécessité, (cf l’article précédent) d’aller voir un psy, j’ai envie d’écrire ce qui me passe dans la tête ici.

J’ai pas envie de chercher à être lu. C’est pour moi.

Elle est là elle travail. On est dans un bar. Je me demande comment c’est passé son après midi. ça fait au moins une heure que je suis là mais on n’a pas encore discuté. Je crois que c’était une requête.

Cette après midi elle a vu un ancien amant dans le cadre de son travail. Elle m’avait dit que leur relation était toujours au flirt. Mais depuis qu’on est ensemble, elle ne m’en parle plus. Certainement parce que ça m’insécurise plus qu’avant. Avant ce n’était pas le cas. Il y avait une barrière. Je crois que je me protégeais plus. On n’habitais pas ensemble. C’est étrange mais pour moi ça change les choses; ça veut dire que quelque chose de matériel nous lie. J’ai peur du coup de perdre amour, un toit, une façon de vivre.

Elle ne m’en parle plus parce que j’ai eu des attitudes et paroles de jalousie. C’est sur que ça aide pas. Et puis je crois qu’elle aime bien avoir ces secrets. Avant j’étais plus un confident qu’elle mettait un peu au défi. Le défis à changé un peu de nature.

Moi aussi mais j’ai eu des mauvaises expériences. Je suis un homme et j’ai été éduqué à faire de la merde dans cette culture de mec. J’aimerais pouvoir vivre les choses plus sereinement et de manière plus assumées. Ici se situe un gros sac de m******,nœuds…

C’est sans doute ça le trauma. L’onde qui se répète. La peur de retomber toujours au même endroit. A force d’en avoir peur, on l’attire comme un aimant, et paf, ça se répète. C’est pas l’ironie du sort.

Tout ce qui ne parvient pas à la conscience revient par le destin. Mais suffit-il d’en avoir conscience. Sans doute pas. Il faut je crois combattre ces démons. Créer d’autres chemins. Emprunter des pistes inconnue. Ça semble facile quand on sait ou mène les pistes que l’on connait. Mais on est toujours attiré par ce qu’on connait quitte à répéter les mêmes erreurs.

En écrivant j’ai l’impression que ça libère. Comme si je repoussais à l’extérieur de moi la poussière, la boue, les déchets qui me polluent. J’ai l’impression d’exister sans attendre la validation d’un autre être humain. Sans me demander si tout cela à un sens. Comme une pulsion de vie. Je trouvais ça en faisant l’amour. Mais pour faire l’amour, il faut être deux…

Je voudrais un vaccin de liberté.